L’arrosage au jardin (Source Henry Mas)
Faute de disposer d’un récipient réellement conçu pour les arrosages, et lorsqu’un ruisseau passait proche de la zone plantée, les anciens utilisaient un accessoire aujourd’hui disparu : l’asagadouïre (asagadoire). Il s’agissait d’une pelle en bois, de fabrication personnelle, assez creuse munie d’un long manche avec laquelle on récupérait de l’eau puisée dans le ruisseau sur lequel on avait créé artificiellement une petite retenue : la tsoumpe (sompa). Une fois l’eau recueillie, il suffisait de la jeter dans un mouvement circulaire sur la partie de terrain à arroser. Plus ce geste oublié était ample et circulaire, plus l’eau était projetée en hauteur, plus elle s’abattait finement. Ce n’était pas évident. Ce travail, comme tous, avait ses artistes….
Sans titre

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