Toutes les photos qui suivent sont d’Alain Robert

Les haricots

Les haricots montants comme les plantes fruits sont à semer à la lune nouvelle, mais jamais par vent marin couvert ni sur terre chaude. 

Les haricots bas doivent être semés à la lune vieille comme les plantes racines.

Pour renouveler les semences, on procédait à des échanges entre terroirs différents.

On conservait autrefois les haricots verts dans de la saumure de gros sel dans une toupine avec deux branches en haut pour empêcher les haricots de remonter. Ils étaient utilisés pour préparer les soupes en hiver, avec des pommes de terre.

Avec les haricots blancs, on préparait autrefois le cassoulet avec le cabrit du cochon (os tendres entre le cou et l’épaule du cochon) où il était difficile d’enlever la viande. Ultérieurement on a utilisé de la saucisse ou du confit de canard.

Scorsonère

Se semait dans le jardin

On la gardait dans le jardin et on l’enlevait quand on en avait besoin en hiver

On la raclait, on la lavait, puis on la passait à l’eau eau bouillante, on les roussissait à la poële, puis dans la casserole avec du laurier puis la viande roussie. On utilisait aussi le cabrit.

Pommes de terre

Abondance de Metz pour les cochons

Institut de Beauvais Aran baner chair blanche pour la soupe ou pour pommes de terre bouillies

Kerpondy ou bintge à chair jaune pour ragoûts car elles ne se démolissaient pas.

Il y avait échange de semences entre terroirs différents.

Les doryphores étaient ramassés à la main travail par les petits mais le lendemain il y en avait autant. Ultérieurement on les a traités à la sulfateuse.

Le mildiou était traité à la bouillie bordelaise.

Topinambours étaient cultivés pour le cochon (et cuits dans le fournet, comme les pommes de terre, les choux ou les betteraves) mais aussi pour les veaux et agneaux (avec du seigle concassé) ainsi que pour que les brebis aient un peu plus de lait.

Ils étaient semés comme les pommes de terre.

Ramasser les topinambours était le travail des petits en rentrant de l’école.

Navets gris d’hiver pour nourrir assez largement.

Ils étaient semés dans le jardin ou si on voulait en avoir beaucoup dans un chaume après la moisson de l’avoine d’hiver. On creusait quelques sillons, un peu de fumier et coup de herse.

On allait les chercher l’hiver quand on en avait besoin.

Carottes

On achetait la semence chez un spécialiste. Parfois elles étaient transplantées :le père de Bernadette Pons allait les chercher à bicyclette à Terssac chez sa sœur.

Elles étaient mangées râpées au couteau, ou cuites sautées à la poële ou avec des petits pois.

Binette ou oseille

Plante perpétuelle, mangée comme salade ou en omelette ou encore avec du lapin en sauce.

Salades

Salade des quatre saisons (on laissait monter certains plants et on ramassait les graines pour l’année d’après)

La frisée (salade d’hiver) était à semer le 24 juin pour qu’elle ne monte pas.

Choux rouge

Cultivé pour le cochon ou les lapins.

Soupe au fromage (chou, pain et fromage) Cal que fiala !

Les grelhons à cuire en salade au mois de mai quand la végétation revient. Se mangeait avec un œuf dur.

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