L’esparcet, c’est le sainfoin.

Marcel Cauquil de La Capte nous dit que son père en semait pour avoir un bon fourrage. On l’appelait  lo fen roge (/lou fé routsé/)ou le foin rouge. Il était semé et récolté un peu comme le trèfle.

Péire Thouy : « D’esparcet o d’esparceta, mon papet ne fasiá venir a l’òrt, ne semenava (èra per balhar, un còp dalhat, als lapins / als conilhs). E me rapèli fòrt plan d’aquela planta, de flor polida.

Aquò se passava a La Bastida – Roairós a las annadas cinquanta-sieissanta.  »

André Suc a lu dans la flore de Bonnier : « Onobrychis sativa (lam. ?)  Sainfoin cultivé… en grand comme fourrage, 8 à 60 cm, fleurs roses ou presque rouges, striées de veines plus foncées (ou encore d’un blanc rosé) s’épanouissant de mai à août et même septembre en altitude… Noms vulgaires : Sainfoin, esparcette, bourgogne, crête de coq, deux coupes.

Excellent fourrage peu exigeant (craint cependant les climats humides). Le type principal est cultivé en grand (sauf en Bretagne). »

 

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