En examinant le livre de compte de la ferme de Calmels de 1847, on découvre que l’on y procédait à l’achat de triaque.

Jean Delmas nous dit que Triaque vient de l’occitan triaca, thériaque, qui est un antidote (mais, il y en a une grande variété). Le dictionnaire d’Alibert de l’occitan de notre région dit extrait de genièvre. Pour en savoir plus allons sur le site du village de Lespinassière.

La triaque était un extrait de genièvre servant à soigner bêtes et gens. Mélangé à du vin chaud sucré il produisait chez l’homme une importante transpiration.

Les baies provenaient des genévriers locaux. Une centaine de litres de baies mures étaient sur le feu dans un grand chaudron en cuivre contenant un peu d’eau. Une fois gonflées, elles étaient enfermées dans un sac de toile et pressées afin d’en extraire le jus. Ce jus était ensuite cuit dans un chaudron jusqu’à obtention d’une pâte visqueuse. Conservée dans des boites en fer blanc de cinq kilos, la triaque était transporté et vendue dans toute la région.

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