OBJECTIFS ET ATTENTESFAIRE TOMBER LES BARRIÈRES, PLANTER DES GRAINES, OSER1 ACCOMPAGNER LES ÉTUDIANTES DES ÉCOLES DES MINES D’ALBI ET D’ALÈS (RÉGION OCCITANIE)
2 FORMAT BOOT CAMP SUR UN WEEK-END 17-18-19 SEPTEMBRE 2021
3 25 PARTICIPANTES (10 ÉTUDIANTES DE CHAQUE ÉCOLE ET 5-6 PARTICIPANTES ISSUES DU TISSU LOCAL
4 CONNECTER LES ÉTUDIANTES ENTRE ELLES, ENTRE ÉCOLES,AVEC D’AUTRES FEMMES, AVEC DES SPONSORS MOTS CLÉS : ENTREPRENARIAT SORORITÉ ENTRAIDE COLLABRATION CO-CONSTRUCTION
L’ORGANISATEUR : PHILIPPE FARENC DIRECTEUR DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET ENTREPRENARIAT DE L’ÉCOLE DES MINES D’ALBI
Philippe Farenc, pouvez-vous nous dire comment vous est venue l’idée de faire des journées sur entreprendre au féminin au Laouzas ?
Il nous a fallu quasiment neuf mois pour voir apparaître cet instant magique. (Toute ressemblance avec …) Au départ, un constat commun et cruel avec ma collègue Anne Lichtenberger d’IMT Mines Alès : nos étudiantes pourtant si brillantes ont du mal à créer leur entreprise. Avec toujours l’idée qu’à deux on va plus loin, nous avons beaucoup de projets en commun entre IMT Mines Alès et IMT Mines Albi. L’idée de faire un Boot Camp commun est née. On a rencontré alors Alizée Eychenne, Lucie Diez et Lydia Bouziane, trois coaches avec des approches très complémentaires et comme on ne voulait pas choisir, on leur a demandé de collaborer avec nous à la conception du WE. Narendra Jussien, Directeur d’IMT Mines Albi, m’a alors alerté, que dans les Monts de Lacaune, une association de jeunes entreprises était pleine d’énergie et se developpait IMT Mines Albi et Nages ont une histoire commune. Alors naturellement Clémentine Cabrol a rejoint la troupe et le projet a pris une nouvelle dimension puisque nous allions enrichir le WE grâce à la présence d’entrepreneuses déjà à l’ouvrage On peut dire que ce WE, c’est une construction à plusieurs mains, mais avec toujours un objectif commun partagé : travailler sur l’entreprenariat et le leadership féminin.
De quels concours avez-vous bénéficié ?
Nous avons eu un alignement de planètes exceptionnel.
En premier lieu, je veux remercier nos partenaires financiers déjà partenaires de nos écoles ENEDIS, EIFFAGE Construction, AIRBUS Développement, DANONE et la fondation IMT (je sais qu’il y a eu des dons d’anciens élèves) qui nous ont accompagnés dès le démarrage du projet.
Nous voulions jouer la carte du territoire et nous voulions faire travailler les entreprises locales : Nous avons travaillé avec les restaurateurs locaux pour la restauration, avec la compagnie de théâtre DUOBUS, l’hébergement avec Monsieur Granier et pour la vidéo avec EGS et Arthur Bouedo. Je tiens à tous les remercier pour leur gentillesse et leur disponibilité. Le succès du WE repose en partie sur eux. Ils ont su proposer une prestation de qualité financièrement compatible avec l’équilibre de notre budget. Nages est un territoire amical et accueillant. Ça tisse des liens.
La présence de messieurs Cabrol, maire de Nages, et Vidal, président de la communauté de communes, ainsi que la présence de la députée Roques-Etienne montre que les élus nous ont apporté leur soutien. Ce fut un geste fort qui montre que la problématique de l’égalité homme femme et la place des femmes dans la vie économique des territoires est un vrai sujet de société.
Enfin Alizée Eychenne, Lydia Bouziane et Lucie Diez, nos 3 coaches, nous ont amené un concours précieux dans la conception des activités du WE. Ce qui s’est passé pendant ce WE, ce qu’a vécu chaque participante et la formation de cette nouvelle communauté, c’est leur travail. Encore merci à elles.
Quelles ont été les participantes ? D’où venaient-elles ?
Parmi les participantes, nous avions deux profils différents. Certaines étaient déjà entrepreneuses, notamment les membres de l’association des jeunes entreprises de Lacaune et les autres se posaient la question de l’entrepreneuriat comme les étudiantes et doctorantes des écoles des mines d’Alès et Albi. Certaines étaient très jeunes et d’autres moins. Leurs domaines étaient particulièrement variés, allant de l’artisanat à des projets très technologiques. Nous avons eu également la chance d’avoir une richesse culturelle avec des femmes qui venaient de différentes cultures : Afrique du Nord, Amérique du Nord et du Sud. Quelle diversité ! Quelle richesse !
Quels sont les retours que vous avez ?
Sur les réseaux sociaux, ce ne sont que remerciements et félicitations. Mais ce n’est pas fini ! Nous allons mettre en place des petits rendez-vous même à distance pour faire perdurer le WE. Le témoignage qui m’a touché le plus vient d’une participante qui m’a dit : « Vous pouvez être fier de ce que vous avez fait là monsieur Farenc. » Qu’espérer de plus ?
L’APPORT DE L’ASSOCIATION DES JEUNES ENTREPRENEURS DE LACAUNE
PAR CLÉMENTINE CABROL
Vous avez participé à l’organisation des journées Entreprendre au féminin, qu’est-ce qui vous a motivée à y jouer un rôle actif ?
Cela a été une évidence. L’association des jeunes entreprises des Monts de Lacaune intervient sur 3 axes : entreprenariat, jeunesse, promotion du territoire.
Toutes les cases étaient cochées!
Au-delà, cela me paraissait intéressant de pouvoir apporter nos expériences d’entrepreneuses auprès de jeunes ingénieures, c’est une chance réciproque que nous ne pouvions manquer.
Quels en ont été les moments forts ?
Les moments forts ont été les temps d’échange sur nos parcours respectifs, le travail sur nos pensées limitantes qui peuvent nous freiner dans nos prises de décisions…
Nous avons toutes eu, à un moment du week-end, une prise de conscience sur soi, sur ses freins souvent psychologiques, ce qui a conduit à un travail d’introspection pour retenir le meilleur et ainsi poursuivre nos chemins.
Danone, Airbus Développement, Enedis et Eiffage Construction ont été partenaires de l’évènement. Trois d’entr’elle et de l’intraprenariat, c’est une vrai chance pour nous toutes d’avoir pu prendre connaissance des actions menées dans ces grands groupes.
Un week-end riche en émotions et en partages !
Qu’elles en seront les suites ?
Nous devrions reconduire l’évènement l’année prochaine car la première édition est une réussite et s’inscrit dans une démarche à plus long terme pour les écoles. Nous souhaitons au travers de l’association des jeunes entreprises des Monts de Lacaune poursuivre ces démarches de sensibilisation et d’accompagnement de l’entreprenariat et pas seulement au féminin… à suivre donc!
LE POINT DE VUE D’UNE PARTICIPANTE DE L’ÉCOLE D’ALBI DELPHINE DUTRUGE
| Pouvez-vous vous présenter pour les lecteurs de LA GAZETTE ? Bonjour, je m’appelle Delphine Dutruge. Je suis étudiante en deuxième année à l’école IMT Mines Albi. J’ai choisi, tout comme les autres jeunes entrepreneuses de l’école, le parcours étudiant entrepreneur. De façon plus détaillée, j’aime prendre des responsabilités, soutenir et développer des projets et créer. Je suis une personne passionnée et artiste amateur. Quelles étaient vos attentes en vous inscrivant pour participer à cette manifestation ? J’espérais que ce week-end nous aiderait à dépasser les limites qu’on se fixe souvent soi-même, basées sur des préjugés ou parfois sur une mauvaise estime de soi. J’espérais venir avec un « peut-être » et repartir avec « je suis capable » ou « pourquoi pas moi ? ». Se sont-elles réalisées et avez-vous fait des découvertes ? Mes attentes ont été complètement dépassées lors de ce week-end. J’ai pris conscience des barrières que je me fixais moi-même, trouvé des solutions pour les briser et la motivation pour construire mon projet. Tout ça a été possible grâce à trois coaches géniales que je rajoute à la liste des femmes qui m’inspirent et me motivent. De quoi repartir des étoiles dans les yeux, de la motivation à revendre et des rêves plein la tête. Connaissiez-vous les Monts de Lacaune et quelles impressions vous ont-ils laissé ? Je ne connaissais pas les Monts de Lacaune, ils m’ont laissé une forte impression. Je vous assure que vous réveiller à 7 h du matin à l’aube devant la vue du lac du Laouzas noyé dans la brume est une expérience que je souhaite revivre de nombreuses fois. Les Monts de Lacaune semblent être un refuge vallonné et boisé dans lequel les amoureux de la nature se sentiront simplement à leur place. |
| MURIEL GAYRAUD Ce week-end « Déploiement d’Elles » a été un temps fort d’échange entre filles, femmes d’horizon très divers. Nous nous sommes toutes enrichies au contact des autres par des temps de partage très simples, sans jugement ni a priori. Ouverture d’esprit, humour et facilité d’échange étaient au rendez-vous ! Les coaches nous ont incitées aux cours de divers ateliers très bien conçus à réfléchir sur nos forces, nos valeurs. Tout cela dans le but de se recentrer sur soi pour mieux se connaître (et ce n’est pas toujours aussi simple que ce que l’on croit). Il est alors plus aisé de croire en ses projets, et se faire confiance sans se laisser effrayer par des croyances limitantes (que nous avons aussi identifiées). Bref, un temps consacré à nous en tant que personne, en laissant de côté nos compétences techniques, professionnelles ou autres. Nous avons ainsi confirmé (ou découvert pour certaines) qu’ « entreprendre » se conjugue sans problème au féminin !Ce week-end a été une réussite à tout point de vue : une gestion bien huilée dans un cadre propice à la réflexion. Même si un peu plus de soleil nous aurait permis d’éclairer encore plus notre réflexion !! A renouveler sans hésiter au féminin ou pas ! |
| AUDE PISTRE Le boot camp « Déploiement d’Elles » des Ecoles des Mines d’Albi et d’Alès est une merveilleuse création de Anne Lichtenberger, Muriel Durand & Philippe Farenc.Ce week-end a mis en lumière différents profils de femmes qui veulent, de par leurs études, et ensuite leurs vies professionnelles devenir ce qu’elles sont, sans combat, être juste en accord avec elles-mêmes.On est bien au-delà des origines, des différences de cultures et d’éducation ou mêmes des préjugés.Je me suis aperçue qu’on avait bien plus en commun qu’il ne pouvait paraître de prime abord et qu’on souffrait toutes de ce formatage qui abîme et blesse d’autant plus avec le contexte difficile de la crise sanitaire.Enfin une bulle enchantée, pleine d’humanité, de bonté et de bienveillance qui crée et recrée du lien social, des échanges et des partages qui font du bien au cœur et à l’âme.On s’élève, on se soutient, on apprend des unes et des autres, on n’est plus seule.Les interventions des coaches de vie, Lydia Bouziane, Alizée Eychenne & Lucie Diez nous apaisent, nous permettent de mieux nous connaître et de reconnaître nos maux avec des mots !Bref, un programme revigorant, de femmes passionnées et passionnantes, extraordinaires qui donnent l’impulsion du monde de demain !On se sent au nom de toutes les entrepreneuses membres de l’Association des Jeunes Entrepreneurs des Monts de Lacaune honorées, utiles, actives. Enfin du sens ! |
Nathalie Laurichesse (photo Enora Breton)
NATHALIE LAURICHESSE, vous avez participé au week-end entreprendre au féminin, qu’est ce qui vous a frappée?Ce qui m’a frappée, c’est une grande écoute, une osmose commune sans barrière, ni jugement. Notre territoire et le Laouzas y sont pour quelque chose…
et qu’en avez-vous retenu ?
J’en ai retenu des pensées positives, des visages souriants et la sororité… que de belles femmes avec de belles âmes… Juste ELLES. merci pour ces moments de partage.