par Hervé Terral
Chacun sait que les matchs de rugby (à 13 ou à 15 : pas de distinction ici !) entre un club audois et son équivalent de Catalogne sont parfois ponctués de « Catalans bourros » et autres « Gabatchs porcs ». Pour l’habitant de Perpignan, celui de Narbonne ou de Béziers est en effet un gabatch (ou gavatch), celui-ci traite de même son voisin de Saint-Pons de Thomières, qui renvoie l’épithète à l’habitant des monts de Lacaune, etc. On est toujours le gavatch de quelqu’un !
Métèque au sens athénien du terme (« celui qui a quitté sa maison ») ou « étranger » selon la définition de G. Simmel (« celui qui vient et finit par ne pas repartir », 1908, Sociologie) – en tout cas pas « estrangièr » (Gitans d’Espagne, Italiens de Campanie ou du Pô, Grecs, Maghrébins divers, etc.) qui peuplent depuis longtemps les lieux, surtout pas « Franchiman » (Français d’oïl), dont la présence est attestée ici ou là par quelques noms de lieu dans la campagne, le gavatch est un proche parent du « païsbassol » – qui a souvent en mémoire familiale un aïeul venu des Cévennes (lato sensu) : départements du Tarn (monts de Lacaune), du sud de l’Aveyron, de la Lozère, de l’Ardèche. Dans l’Aude, il est aussi nommé « montagnol » et peut être issu de l’Ariège voisine. Le « raïol » des Basses Cévennes est son frère jumeau. Les gavots de Provence viennent eux des « Basses et Hautes Alpes » et sont leurs équivalents, tout comme à Nice les Occitans des vallées piémontaises d’Italie…
Plusieurs entrées sont possibles pour cerner les Gavatchs :
– les dictionnaires de langue d’oc. A commencer par le dictionnaire « languedocien-françois » (1756) du nîmois Boissier de Sauvages qui renvoie au latin « gabalus » (habitant du Gévaudan).
les études sur l’histoire des villes et des provinces (Béziers, Rouergue) qui font apparaître le phénomène de migration saisonnière au 19ème siècle (moisson, vendange, domesticité urbaine). Le géographe et sociologue Edmond Demolins a dans son livre Les Français d’aujourd’hui (t.1 les types sociaux du Midi et du Centre, 1898) étudié « le type du Gévaudan et du Rouergue » et « le type auvergnat », ainsi que le « type des Pyrénées et des Alpes », autre grand voyageur et migrant intérieur.
une littérature spécifique : des poésies du Cantalou Arsène Verménouze en français ou en occitan (années 1900) au théâtre populaire languedocien (Les deux Gavaches, 1934, du prolixe Bitterois E. Barthe).
D’autres acceptions du mot « gavatch » existent : ainsi les « gavacheries » d’Aquitaine (grande et petite) pour nommer les très anciennes enclaves d’oïl (Charentais) en terre occitane. On peut aussi évoquer (juste évoquer !) in fine d’autres communautés « étranges » sans être étrangères (les Cagots pyrénéens) et les émigrés divers depuis la Reconquista, du commerce (les parapluies d’Aurillac s’exportent jusqu’en Castille au 19ème siècle) et d’autres émigrants gavatchs vers l’Amérique latine.
Dans son ouvrage Le vin bourru, où il relate ses souvenirs d’enfance et d’adolescence à Colombière-sur-Orb, au pied du mont Caroux, avant la Libération, l’écrivain et scénariste Jean-Claude Carrière évoque incidemment une population spécifique, les Gavatchs :
« Juste un mot sur les gavaches (prononcer gabatchs). Ils vivent au nord dans les régions froides et peu civilisées des montagnes centrales. Ils parlent patois et ne sont bons qu’à faire brouter les vaches. A certaines saisons ils descendent dans les terrains méridionaux comme travailleurs périodiques. C’est l’occasion pour nous de voir combien ils sont frustes et ignorants. Le gavache est la référence barbare…
J’ai longtemps cru que les gavaches étaient des gars à vaches. Beau coup plus tard, travaillant en Espagne, je découvris que pour les Espagnols tous les Français sont des gabachos… Des journaliers, des saisonniers. Les Français ont été pendant plusieurs siècles des travailleurs immigré en Espagne. On est toujours le gavache de quelqu’un. Il fallait s’y attendre. »
L’essentiel est dit ici, non sans humour. Mais il convient d’aller plus loin sans doute, en remarquant d’abord que le Gabatch n’a guère préoccupé le littérateur ou l’ethnologue du XIXème siècle à nos jours. Bien sûr on trouvera sa trace, ici ou là, par exemple dans le théâtre populaire biterrois de l’entre-deux-guerres, avec par exemple la pièce d’Emile Barthe (1874-1939), cafetier limonadier de son état mais aussi Félibre Mainteneur, Lous Dous Gavaches, «Fantasié Poustalo », qui narre les aventures plaisantes des dits à la Poste… On ne confondra pas le Gavatch avec d’autres : la gitano (autre titre du prolixe répertoire de Barthe) par exemple, ni le Franciman, Français d’Oïl qui fit la gloire du Théâtre local dès la XVIIIème siècle.
Si le mot gavacho se trouve, dit-on, en castillan, chez Gongora lui-même (1610), le mot gavatch n’existe pas dans certains dictionnaires de français régional : ainsi dans la récente Bise d’Autan de Bernard Vavassori (2005), gros succès de librairie, ou dans Le Français parlé à Toulouse du linguiste Jean Séguy (1950), issu d’une « thèse secondaire », plus austère, de l’Université… Mais nous ne sommes pas chez ces auteurs au cœur du Bas-Languedoc, pays favori de l’émigration des Gavatchs. On rencontre le mot de façon quelque peu erronée parfois : ainsi, dans un ouvrage de vulgarisation teinté d’humour, où il « désigne les gens du Massif central ou des P-O », mais aussi le « montagnard, le rustre ». Il est vrai que le terme s’emploie bien Catalogne, de part et d’autre des Pyrénées ; mais à Perpignan, c’est pour désigner quelqu’un de Narbonne… A Narbonne, quelqu’un de Saint Pons-de- Thomières, et, là, un Lacaunais ou un Rouergat. On est bien toujours la Gavatch de quelqu’un comme l’avait pressenti J.-Cl. Carrière…
On trouve d’autres manifestations du mot. Charles Daney, dans Hilh de Pute ! Macarel, signale que dans les Pyrénées centrales le terme peut désigner un … Espagnol ; il est dépréciatif : ainsi, à Oloron Sainte-Marie (Béarn), on dira que, pour une vieille fille qui veut se marier, il faut « un cagot de Gavachie ». Mais dans l’Entre-deux-mers girondin nous sommes renvoyés à des population d’Oïl – à vrai dire des Saintongeais, des Poitevins, des Angevins même. Ce que confirme le linguiste Jacques Boisgontier dans son Dictionnaire du Français régional des Pays aquitains, quand il évoque la « grande Gavacherie » (entre Gironde et Coutras) et la « petite Gavacherie de Montségur » (Lot-et-Garonne) toute voisine, villages dévastés après la Guerre de Cent Ans et repeuplés dès le XVème par de nouvelles populations. Daney note aussi en Bordelais le terme de Gabay pour évoquer celui qui parle mal la langue, le rapprochant du Gavot provençal, l’homme de la montagne.
A dire vrai, l’essentiel de ces remarques se trouve déjà dans le Dictionnaire languedocien-français de l’abbé de Sauvage originaire d’Alès (publié à Nîmes, 1ère éd. 1756). Citons :
« Gavo : montagnard du Gévaudan ;
Gavacho : ceux qui vont faire les moissons en Espagne ;
Origine latine : Gabalus (cf. le pays des Gabales, actuels Lozériens) » ;
Sauvage précise : « Tout l’extérieur des habitants des montagnes et même leurs mœurs et leur langage, tout se ressent de la rudesse du pays qu’ils habitent. » La théorie du climat, chère au XVIIIème siècle chez les meilleurs esprits, tel Montesquieu, n’est pas loin…
Frédéric Mistral, chantre de la Renaissance provençale et fondateur du Félibrige (1854), confirme lui aussi dans son ouvrage-maître Lou Tresor dou Felibrige le caractère péjoratif : « Gavach, Gavacho, Gavai, Gabat : 1) Goinfre, goule ; 2. Qui parle mal une langue ». Lui aussi mentionne que Gavacho désigne en Espagne le Béarnais et en Béarn… l’Espagnol. Le Gavot, le Gavouat, nomment en Provence quelqu’un de « grossier, mais aussi de rusé » – en tout cas quelqu’un qui parle « un dialecte des Alpes à la prononciation plus rude, plus archaïque ou plus altérée » que dans le Provençal du Bas-Pays. Accessoirement, ils dansent… la Gavoto.
Mistral évoque aussi le « raiòu », terme employé à Nîmes et par les intéressés eux-mêmes, les habitants des (Basses) Cévennes. Un mien ami, professeur d’histoire contemporaine natif d’Alès, que je qualifiai un jour plaisamment de « gavatch », me dit qu’il était en fait un « raïol », de confession protestante, et que le Gavatch était… le Lozérien de Mende, lourdaud et catholique enragé (le Gavatch, c’est donc bien celui d’à côté une fois encore !). Je lui répondis que les mots étaient fort voisins et que, vers mes sept ans, j’avais appris une comptine dans la campagne d’Uzès :
« Lo raiöu de la montagna,
Que rousigava una castagna,
La castagna se créba
Lo raïou s’engavacha. »
Où l’on retrouve une des racines possibles du mot gavatch : la gaba, gava, c’est à dire la gorge, voire le gave, le torrent… Raïol viendrait, toujours selon Mistral, de « reiau », royal, en souvenir de la résistance des habitants des lieux face aux Anglais, sous les Valois. Albert Arnavielle (1844-1927), représentant de la droite catholique et monarchiste convaincu dans le Félibrige, donnera post mortem Las Raïolos – les chansons royales ou royalistes, parmi lesquelles celle-ci de 1876 :
« Nous sommes les Rayols des grandes Cévennes,
De race antique et franche tirons droit,
Contre l’anglais luttant…
D’un roi de France défendant la couronne,
Nous sommes bons Français, oui,
Car nous sommes bons Rayols. »
Le montagnard entre par la petite porte dans la littérature. Le professeur de lettres Jean Charles-Brun , figure majeure de la Fédération régionaliste française pendant près d’un demi-siècle, lui fait une petite place dans Le Sang des Vignes (1907). Evoquant le dieu Bacchus, il précise :
« Dompteur des lionceaux, fais couler dans nos veines
Le sang brutal de tes vendangeurs des Cévennes. »
Arsène Vermenouze (1850-1910), Cantalou des environs d’Aurillac, un temps gabacho à Illlescas, près de Tolède, comme marchand de toiles et de parapluies dans la « compagnie » familiale, n’a pas ignoré le gavatch. Non dans son œuvre française, Mon Auvergne, ouvrage primé par l’Académie française (1903) et fort apprécié du poète occitan Prosper Estieu (1860-1939), qui affirmait le connaître par cœur, mais dans son œuvre en langue d’oc ; dans Jous la Clujado (1909), par exemple dans le long poème La Vinàdo (La Vinada) :
« Totes ensemble se quilhavan
« Viva lo vin dels païs bas ! »
Etan qu’entre eles trencavan.
Defòra, de las voès, cridavan
« Viva l’Auvernha e les Gavachs ! »
« Solament, dins aquelas tèstas,
Lo vin’ quò’s totjorn dangieirous
E l’agulhada d’agiron
Sembla facha per las batuèstas…
Comptar les òmes afrabats
Per aqueles rudes Gavach,
Per aqueles famus tustaires,
Les boiers e les cabretaires,
M’en cargarai pas, pensatz ben… »
Dans un livre mémoriel, l’ancien journaliste Pierre Calmette, dont la famille est issue des monts de Lacaune, signale un oncle mort dans le vignoble de Saint-Thibéry (Hérault) à la suite d’une rixe entre domestiques qui a mal tourné. Mais il signale aussi l’évolution sociale du Gavatch : « le père, naguère, était saisonnier. Les fils ne font plus l’aller-retour, ils se louent comme mesadièrs (au mois et non à la journée) – début d’une ascension sociale qui peut mener loin en quelques décennies…
D’abord méprisé, le Gavatch a fini par être admis, d’abord plaint, parfois admiré pour son travail, voire sa virile musculature comme pour tout vendangeur au demeurant, porteur de paniers et autres cornues (selon l’écrivaine biterroise d’ascendance quelque peu lacaunaise Marie Rouanet). L’universitaire montpelliérain Jean-Marie Petit, qui nous a donné un des très rares textes sur notre sujet, a très finement retracé les changements dans le regard porté sur le Gavatch dans la littérature régionale (en occitan ou en français) : moqué par les Biterrois Gabriel Azais (1805-1888) et Gabriel Fabre (1852-1911), il est défendu par Jean-Antoine Peyrottes (1813-1858), poète et potier de Clermont-L’Hérault, mais aussi par Juliette Figuier (1829-1879), qui, sous le second Empire, vend sous le nom de « Mme Louis Figuier » des livres populaires « dans le cadre de la Bibliothèque des Chemins de fer – ainsi dans Mos de Lavène (1859) : cette dernière préfère le nommer « montanhòl ». Petit cite un proverbe du Bas Pays : « Per vendamias a la montanha i a pas que los vielhs e los curats » ; pour les années 1890, il donne une proportion de 20 à 30% de Gavatchs dans les villages de la plaine, chiffres pouvant tripler pour les vendanges. Après la première guerre mondiale, ils seront peu à peu remplacés par les « Espagnols » (Catalans et Valenciens surtout), cohabitant dans les mêmes quartiers populaires, par exemple à Béziers dans le quartier Saint-Jacques qui abrite aujourd’hui des Maghrébins divers.
Le géographe et sociologue Edmond Demolins (1852-1907), disciple de Frédéric Le Play, a dans son livre Les Français d’aujourd’hui (t.1 Les types sociaux du Midi et du Centre, 1898) étudié « le type du Gévaudan et du Rouergue » et « le type auvergnat », ainsi que le « type des Pyrénées et des Alpes », autre grand voyageur et migrant intérieur. Tous trois appartiennent à la « zone de l’Art pastoral », mais le Gavatch, qu’il évoque sans le nommer explicitement, relève de la « région des Hauts-Plateaux calcaires », très liée à la « formation communautaire » peu entreprenante et non à la « formation particulariste » (i. e. individualiste) de type anglo-saxon, où, quoique Marseillais d’origine, vont ses préférences intellectuelles… Historien du Rouergue, Roger Béteille y place deux zones d’émigration principales : la Montagne (l’Aubrac, la région d’Espalion) qui « monte à Paris » dans le sillage des cousins germains cantalous, plus généralement Auvergnats ; les Causses et les « rivières » du Millavois, « proches des plaines languedociennes », qui, eux, descendent ; les habitants du centre (Lévézou par exemple) « restent confinés sur leurs terroirs hostiles » – tout au plus se déplacent-ils pour combler les vides laissés dans les « pays » occupés par les deux autres groupes. Les grandes voies de circulation sont les pénétrantes nord-sud, les vieilles « drailles », dont Pierre A. Clément a fait l’inventaire. Nîmes devient ainsi une « tombée » – comme l’on dit – presque « naturelle » pour le Velay et son plateau.
Conclusion
Le Gavatch – le Gavot, le Raïol – est un terme assez polysémique employé depuis le XVIIIème siècle au moins pour désigner des populations migrantes venues de la frange sud du Massif central (essentiellement du Tarn, de l’Aveyron, de la Lozère, de l’Ardèche) ou des Basses et Hautes Alpes pour travailler dans les plaines méridionales (mais on le trouve aussi en Catalogne, en Castille). Ce n’est pas un vraiment un « étranger » (estrangier) ni un franchiman (Français d’Oïl), mais un assez proche parent, rustique, parfois roublard, qui a fini par s’installer, illustrant la célèbre phrase du sociologue berlinois Georg Simmel à propos des ouvriers agricoles Polonais en Prusse : « L’étranger, c’est celui qui vient et ne repart pas » (Sociologie, 1908, chapitre : « Excursus sur l’étranger »). Il a même fini par se fondre dans le paysage à force de labeur, mais aussi de mariages… entre autres avec les veuves de la Grande Guerre. Béziers, qui fut sans aucun doute leur épicentre, s’est donné à la fin du XXème siècle, sous la municipalité du socialiste Barrau, une place des Gavatchs, hier proche des Allées, puis déplacée à la suite de travaux et excentrée vers l’est de la ville et son célèbre stade de rugby… Il est pourtant permis de se poser une question : qui se souvient encore des Gavatchs dans le Bas-Languedoc ?
)Communication au 1er congrès de la Fédération historique d’Occitanie « migrants et migrations », Montauban, 7-9/10/2019.
) Professeur émérite de sociologie (Université Toulouse Jean-Jaurès, associé au laboratoire PLH-ELH.
Cf. la revue Amiras/Repères occitans, n°11, 1985, « Estrangièr » ici des gens d’ailleurs, Aix-en-Provence, Edisud éd.
) Carrière (Jean-Claude), Le vin bourru, Paris, Plon, 2000,p. 27.
) Barthe (Emile), Lous Dous Gavaches, Narbonne, Esttamparié del Lengadoc, 193
) Lou Franchiman est aussi le titre d’une petite pastorale béarnaise par Simin Palay en 1937.
) Piquemal (Michel), Louveau (Nathalie), Les mots de l’Occitan, Ventenac-Cabardès, Ed. du Cabardès, 2013.
) Daney (Charles), Hilh de Pute ! Macarel, Portet-sur-Garonne, Loubatières, 2003.
) La littérature sur les cagots pyrénéens est assez vaste. Citons, par exemple, Loubès (Gilbert), L’énigme des cagots, Editions Sud-Ouest, 1998.
) Boisgontier (Jacques), Dictionnaire du Français régional des Pays aquitains, Paris, éd. Bonneton, 1991, p. 67.
) Réédition chez Lacour, Nîmes,1993, p. 214.
) Un texte matriciel, vraisemblablement écrit en 1789, de cette « psychologie des peuples » naissante – à laquelle Kant lui-même a participé avec son Anthropologie d’un point de vue pragmatique (1798), bien qu’il n’ait jamais quitté Kœnisberg de sa vie, est sans aucun doute le livre, étendu à l’Europe, du Suisse Charles-Victor de Bonstetten (1745-1833) : L’Homme du Midi et l’Homme du Nord, Lausanne, Ed. de l’Aire, 1992.
) S’engavachar : avaler de travers.
) Selon Jacques Boisgontier, Dictionnaire du Français régional du Midi toulousain et pyrénéen, Paris, éd. Bonneton, 1992, p.74.
)Albert Arnavielle, Las Raiolas, 1932, p. 30-33.
) Jean Charles-Brun, Le Sang des Vignes, Paris, Librairie Vannier, 1907, p. 20.
) Vermenouze (Arsène), Jos la Clujada, éd. IEO (graphie normalisée), 1979, p.312-313.
) Rouanet (Marie), Du côté des hommes, Livre de poche (Albin Michel), 2001, p. 90.
) Petit (Jean-Marie), « Gavach, en Languedoc », Aix-en-Provence, Edisud, revue Amiras/Repères occitans, n°15-16, 1987, pp. 159-170.
) Dans une autre de ses « Nouvelles languedociennes » (1860) situé sur les bords de l’étang de Thau, elle s’intéresse au « Franciman », « qualificatif dont se servent les paysans du Midi pour désigner ceux qui parlent le français » et sont « des estranchés d’aou defora ». Louis Viguier fut très connu comme vulgarisateur scientifique.
) Béteille (Roger), La vie quotidienne en Rouergue avant 1914, Paris, Hachette, 1973, pp. 232-237.
) Clément (Pierre A.), Les chemins à travers les âges en Cévennes et Bas-Languedoc, Montpellier, Presses du Languedoc, 1983.
Les archives municipales contactées par nos soins n’ont pu nous dire la date exacte.