C’est un objet trouvé par Bernard et Michèle Rouanet. C’est une bouteille verte en verre très épais qui comporte au niveau du col un étranglement qui retient une bille de verre. Deux alvéoles se situent à 1 cm en dessus. Un anneau de caoutchouc est inséré à l’intérieur du goulot.

Avec un pousse-billes on débloquait le coinçage de la bille et le liquide pouvait être versé.

On trouvait des flacons de diverses tailles : de 15 à 70 cl.

Sur une face du flacon on peut lire : Pharmacie de première classe C. GASC Lacaune-les-Bains. Cette pharmacie état située à l’emplacement de l’actuel marchand de journaux à Lacaune.

La bille est introduite dès la fabrication de la bouteille. Elle est maintenue contre le joint en caoutchouc par la pression du gaz dissout dans la boisson gazeuse (du dioxyde de carbone : CO2). Pour verser il faut orienter la bouteille afin que la bille soit retenue par le brossage moulé dans le col.

Dans les années 1900-1920 les pharmaciens délivraient des boissons gazeuses qu’ils fabriquaient, en particulier les limonades purgatives citro-magnésiennes (l’effet gazeux est donné par l’ajout de bicarbonate de soude). Pour conserver ces boissons, ils utilisaient des bouteilles à bille.

À l’époque les pharmaciens vendaient des produits qu’ils fabriquaient eux-mêmes.

Le premier essai de bouchage interne d’une bouteille a été proposé par John Mattews aux Etats -Unis en 1864. En 1872 l’Anglais Hiram Codd dépose un brevet. Cette bouteille fut interdite en France en 1922 car ce type de bouteille en verre très épais était utilisé par les anarchistes pour la fabrication de bombes artisanales (Jules Bonnot et sa bande).

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