Peinture de l’arrière de la ferme de L Baarraque du temps des Théron, qui y sont présents jusqu’en 1898.

L’acapte des Vidals donnait bien l’autonomie aux habitants des Vidals, mais s’il y avait une grosse dépense à faire, c’était compliqué. Il était pratiquement impossible de lever une forte somme en faisant la quête parmi les gens.
Aussi, que ce soit pour aborder un coûteux procès ou pour construire l’église, il était naturel de chercher un sponsor.

Pierre Théron est le troisième Théron de Labarraque. Il a hérité de cette ferme en 1819, à l’âge de 20 ans et en a été le maître pendant 46 ans. Il a été le témoin et l’acteur de faits marquants  Il  apporte une contribution financière de 6 000 francs à la construction de l’église des Vidals en 1837,

En contrepartie, en 1838,il reçoit de soixante-dix-neuf habitants : la possibilité d’acheter les terrains occupés illégalement par des gens de La Trivalle, s’il arrivait à les chasser,  un bois revendiqué par l’Acapte, faisant l’objet d’un litige avec la commune de Nages et  un bois faisant partie incontestablement de l’Acapte, 
Théron obtient, en 1844, l’expulsion des Trivalors et d’un Maynadier de Nages qui avait défriché un pré, toujours appelé lou Prat dé Maynadièr. Les surfaces récupérées par l’Acapte étaient de 18 ha 86 a 84 ca. L’affaire du bois ave Nages ne s’est réglée que plus tard, l’acapte n’avait pas de propriété dans la commune de Nages.
C’est alors qu’arrive, vers 1845, un nouveau propriétaire à Frescaty, Mémin Nègre de Massals, qui conteste tout cela. Il obtient de plaider pour le compte de l’adapte. Il obtient l’annulation de la cession de 1838 par les habitants des Vidals, car ils ont signé individuellement et non au nom de l’Acapte. Donc pour vice de forme.
En 1853, il obtient également que Théron ne soit plus reconnu membre de l’acapte, sa ferme étant à l’est du ruisseau de Fournials, c’est-à-dire hors des limites fixées dans la charte de 1251.
Ainsi Théron se fait avoir. Il a versé 6 888 francs pour la construction de l’église et ne peut en obtenir le remboursement. Ce sera pour lui et son fils le début d’une descente aux enfers puisqu’en 1898, La Barraque est vendue aux enchères. La ferme est achetée au tribunal par le propriétaire de Narulle, Antoine Gaujal. Quant à cette famille Théron, elle a disparu de la région.

Categories: Le blog

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :