Philippe Durand est président de la STSN (Société Tarnaise de Sciences Naturelles). Il a bien étudié notre région des Monts de Lacaune et à une occasion d’une sortie, je lui ai demandé si lui, ancien prof de maths pouvait m’expliquer pourquoi le nombre de pétales d’une fleur ne pouvait être qu’un nombre de la suite de Fibonacci. Philippe Durand a beaucoup travaillé et a produit un long article sur le site de la Société Botanique d’Occitanie.
https://doi.org/10.34971/jdtt-es13
voici un résumé de son travail :
Des mathématiques à la botanique est un article de vulgarisation en trois parties. Dans la première, compréhensible par un bachelier scientifique, l’auteur aborde les définitions et les étonnantes propriétés mathématiques conjointes du nombre d’or, de l’angle d’or, de la suite de Fibonacci et des spirales les plus connues. Dans la deuxième, il expose les connaissances actuelles sur la phyllotaxie – description de la disposition des feuilles sur la tige d’une plante, des fleurs dans ses inflorescences et des pièces florales de ses fleurs – et le lien étroit entre la phyllotaxie et les notions mathématiques précédentes. Dans la troisième, il donne des éléments pour mieux comprendre le mythe moderne qui voudrait que le nombre d’or ait été connu et universellement utilisé, depuis l’Antiquité, comme canon de beauté et d’harmonie dans l’architecture et dans les arts. Un glossaire contient de nombreuses définitions et des compléments de mathématiques et de botanique utiles à la bonne compréhension du texte.