Bernard et Michèle Rouanet, infatigables chercheurs de vieux instruments ont trouvé deux appareils pour aider à extraire les châtaignes de leurs enveloppes.

Les voici :

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Jean Delmas nous dit : « En Rouergue, il y avait une grande quantité de peloirs de châtaignes

-Pour ouvrir les bogues, on utilisait la forcatèla, lo burgalh (Entraygues), lo forcat (Naucelle)

Après séchage au secador, los auriòls subissaient deux pelages successifs

-Pour la première peau (brune), la bornhaca, c’est-à-dire un tronc d’arbre creux avec un fond dans lequel on « pilait » les auriòls. Le premier objet que vous montrez doit  être un pilon à cet usage. Dans d’autres secteurs, on utilisait un simple sac, avec lequel on battait une paroi ou un banc (id. pour l’opération suivante). Du côté des Cévennes, avait des chaussures à pointes dites las sòlas.

-Pour la seconde peau, la bregadoira (prononcer la brégadouyro; de bregar, briser). C’est l’objet dont vous donnez la photo, qui doit avoir été photographié  du côté de la vallée du Lot, car c’est très localisé. 

Et puis, il y avait des petites « batteuses » de toutes sortes, que chacun bricolait, avec des parois cloutées ou des battoirs fixés sur un axe intérieur. Je n’ai pas de photo sous la main, mais je peux vous en communiquer. Là, on est complètement dans le domaine du biais. »

Notre fidèle ami Pèire Thouy nous précise : « Es plan çò que te disiái : servisson a « plumar » los castanhons (castanhas passadas al secador) e non pas a enlevar lo pelon o l’eiriç (bogue). Lo de drecha èra sovent nommat un pestèl (pilon). Plan d’acòrdi amb çò qu’a escrich J.Delmas. »

II ajoute : « te mandi un pestèl utilizat perpisar los castanhons e qu’aviái fotografiat al musèu de la castanha a Juèsa (07) »
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