Les peròts ou poires de la Saint-Jean, sont des petites poires qui sont mûres très tôt. Elles sont délicieuses et autrefois, on en trouvait partout. Mais les arbres qui les portaient (perotièrs) meurent les uns après les autres. Ce qui est fort dommage, car les fruits sont vraiment excellents.

Il faut aller au Burguet dans le jardin extraordinaire de Marie-Thérèse Nicolas pour en trouver.

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Le sol est tapissé de fruits prêts à être ramassés et mangés.

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Nous allons essayer d’en faire faire des greffons et planter de tels arbres à Payrac.

On trouve aussi dans le jardin de Marie-Thérèse de magnifiques achantes.

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Notre grand-maître de l’occitan, Pèire Thouy nous dit :

« lo fruch = lo peròt
l’arbre = lo perotièr
nom scientific : Pyrus pyraster
Es l’aujòl del perièr e sovent son pòrta-empèut.
Aima plan la lutz, creis lentament (e fins a un desenat de mètres de nautor).
Se pòt far vièlh : mon papet n’aviá un a l’òrt a La Bastida e me regalavi d’aqueles fruches pichons
mas talament sucrats quand èran plan madurs. Mas podián venir lèu clocs.
Lo papet disiá qu’aquel arbre deviá aver qualques desenats d’annadas : cada an, èra plan aboriu o primairenc.
Sul camin botanic de la Val de Gijon, n’i aviá un tanben. »
(aujol = aïeul ; aboriu = précoce)
À La Devezole, Eliette Mas-Bonnafous raconte que sa grand-mère Bonnafous (Gineste) de Villelongue mettait les pérots dans de l’alcool et les servait ensuite aux clients du café. Comme on le faisait pour des prunes.
Il fallait ramasser les fruits sur l’arbre. Sinon après être tombés, ils étaient trop clocs (/cloucs/), c’est-à-dire blets pour être bien conservés.
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