L’inventaire fait à l’entrée montre qu’il y avait quatre charrues Rouquet. Paulin décide d’en acheter quatre de plus pour avoir des outils plus efficaces pour les labours que les araires. Il n’en existait pas à l’époque à Cambiès par exemple.
Paulin de Naurois achète une charrue, un extirpateur, une herse et un buttoir. Il le fait à Toulouse, ce qui montre qu’il fallait aller loin pour trouver du matériel novateur. Et ces matériels l’étaient : dans les inventaires des fermes jusqu’à la fin du siècle on ne trouvait que les araires. Paulin rénove ses araires en achetant des cambets.
Jean Delmas nous donne des explications sur le buttoir : « Il a deux versoirs dos à dos de chaque côté du soc ; ou, si vous voulez, c’est une disposition symétrique en forme de flèche (voir ci-joint un modèle de buttoir). Le buttoir sert à rechausser certaines plantes (pommes de terre, par ex.) pour permettre la formation de tubercules ; par ailleurs, creusant comme une rigole entre les rangées, il assainit le terrain. »
Le buttoir
Quant à la herse, il n’y avait pas de herse couleuvre qui n’est apparue qu’à la fin du XIXe siècle. Les herses alors étaient faites avec des pointes en fer placées dur un bâti sans doute en bois.
Quant à l’extirpateur, voilà sa version connue au XXe siècle.