Dans les livres de comptes de la ferme de Calmels on découvre qu’en 1850, Paulin de Naurois a acheté 4 hectolitres d’épeautre à Castres pour 34,25 f,.
Jean Delmas nous dit : « L’épeautre est une céréale aujourd’hui oubliée. Un ami du causse de Sévérac, proche de la Lozère, possède un moulin à épeautre (probablement originaire du nord de la France). Il cultivait cette céréale. »
Cela montre une fois de plus la curiosité de Paulin pour expérimenter des choses nouvelles.
Voilà ce qu’on trouve sur Google :
Qualifié également de « blé des Gaulois », l’épeautre est une céréale proche du blé tendre (froment) à la différence qu’elle possède une enveloppe très dure protégeant le grain de la pollution et des parasites. Cette céréale robuste peut être semée sur des terrains très arides et peu fertilisés. Appelée aussi grand épeautre, elle est cultivée en Alsace, dans le nord et le Sud de l’Europe tandis que le petit épeautre (ou engrain) l’est dans les Alpes et en Provence.
L’épeautre ne résista pas à la culture d’autres variétés de céréales (blé, maïs, seigle) et sa culture disparut progressivement. Mais on l’apprécie à nouveau depuis les années 1990 où l’on a redécouvert ses propriétés nutritionnelles et diététiques. L’épeautre est en effet très riche en protéines et en glucides, mais aussi en magnésium, en zinc et en fer. C’est donc un très bon aliment de l’effort.