L’issac ou inventaire d’un bail de 1788, entre Cabanes, garde du corps du roi Louis XVI, propriétaire de la Borio des Vidals et Pierre Niel des Vidals, indique ceci :
Plus a reçu 20 claies pour le parc avec leurs appuis, bonnes
Plus a reçu deux cabanes aussi pour le parc bonnes.
Grâce à Jean Delmas, j’ai pu faire une découverte. « Les cabanes sont des cabanes roulantes de bergers, dans lesquelles ces derniers dormaient à l’extérieur du parc réservé aux brebis. Voir l’image ci-après. Le Musée du Rouergue en a trois, 2 du Causse comtal (transhumants) et 1 de l’Aubrac. »
La grande étendue de l’Acapte des Vidals pouvait justifier d’aller avec de telles installations aussi loin. Sinon, dans notre région, lorsqu’on ne voulait pas faire, avec le troupeau de brebis, tous les jours l’aller et retour entre la bergerie et le pâturage, nos anciens avaient construit une jasse dans la montagne.
Et voilà le schéma transmis par Jean Delmas, qui permet de comprendre pourquoi il y avait, dans le dit inventaire, les claies (cledas en occitan) et les deux cabanes)