Il y a soixante ans, quand je venais en vacances à Narulle, j’étais mobilisé par mon p§re pour lier les gerbes derrière la faucheuse qui faisait les javelles. ensuite, il fallait faire les gerbiers dans le champ.Ensuite, il y avait un jour où les voisins venaient pour transporter les gerbes de ces gerbiers pour faire la garbièra sur l’aire de battages. Dernière étape, la batteuse venait et on était partis pour un mois de battages à rendre le temps de la vingtaine de personnes nécessaires au fonctionnement la batteuse. au début on faisait une meule de paille, la paillargue et ensuite on rentrait les balles. Cinq hommes forts portaient le grain au grenier.

Aujourd’hui, la moissonneuse batteuse vient et le grain est évacué dans une remorque pendant que la paille est emballée en grosses balles rondes. En deux jours, un homme seul fait le travail de plusieurs personnes sur deux mois.

Sans titre
Mon père sur la faucheuse avec Henri et Roger Boutes

Aujourd’hui, dans la plaine de Laucate, Frédéric Bacou a filmé la façon dont cela se passe maintenant.
Le jeune Théo Vergely traite aussi ce même sujet avec des angles d’approche différents.


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