L’histoire de Roger Barthez de Peyroux
Ma mère un soir d’hiver curait la soue et comme elle le faisait toujours, elle laissait le cochon libre dehors. Ce jour là, notre porc sans doute épris de liberté; ne repondit pas aux … routou!!.. routou!… de ma mère qui très vite, la nuit étant venue, s’affola…Toute la famille chercha partout la bête sans le moindre succés. Laissant ma mère dans son désarroi, et profitant d’un beau clair de lune, mon père, que je suivais, eut l’idée de monter au dessus de la maison où un peu de neige recouvrait le sol. Là après un temps de recherche nous trouvions avec joie et soulagement la trace de l’animal. Ma mère prévenue nous rejoignit en retrouvant l’espoir.. La trace se dirigeait en montant tout droit vers Péplo – Puech Plo au cadastre – . L’épaisseur de neige augmentant, le pistage était de plus en plus pénible. Finalement, arrivés en haut de Peplo, le cochon était retrouvé, tout heureux de son escapade. Et c’est là que le plus dur commença: comment le ramener à la maison? Après avoir tout essayé en vain, mon père me dit: les cochons aiment le pain de seigle: va en chercher une miche. Je partais à la maison à toute vitesse et revenais avec la miche à peine entamée. La situation n’avait pas évolué, mais il suffit alors de faire sentir une tranche de pain au cochon, pour le voir aussitôt nous suivre. sans le moindre problème jusqu’à sa demeure. Après quoi nous allions manger la soupe de bon appétit tout s’étant bien terminé. Roger
Le pont de Peyroux