Au long de l’année, les poules n’avaient pas une ponte régulière. Aussi fallait-il savoir conserver les œufs pour les périodes creuses. Le procédé était simple, on mettait dans un grand récipient de l’eau et de la chaux. Les œufs étaient stockés là dedans. L’eau saturée en carbonate de calcium bouchait les pores de la coque et les œufs se conservaient plusieurs mois. La belle-mère de Bernadette Pons avait une jarre, où on pouvait stocker jusqu’à 200 douzaines d’œufs. Elle sert aujourd’hui de support de lampe !

Dans les familles aisées, comme l’a relevé Jean Delmas, on utilisait le combiné Barral, qui était à base de chaux.

Marcel Cauquil indique que sa mère conservait les œufs dans du seigle en laissant une couche de cette céréale de 30 centimètres au-dessus des œufs. Il se rappelle qu’on en coupait beaucoup pour faire les melsats quand on tuait le cochon. On coupait les œufs un par un et il était rare qu’il y en ait de mauvais.

001La volaille à la ferme de Muratel

Categories: IngéniositéNature

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